Le chien, meilleur des coachs !

 

Un coach ?

Le chien n’est pas un objet, c’est un animal sociable, un véritable partenaire avec qui il vous faut composer…

Mais si on retournait le paradigme ? Et si votre chien était plus que juste votre animal ? Si votre chien vous apportait plus que de la simple compagnie, des factures vétérinaires astronomiques, des désagréments olfactifs ? Et si votre chien vous aidait… à devenir meilleur ? Si votre chien était votre coach en motivation ?

Imaginez…

Ça y est. La météo se dégrade. Il fait un temps dégueulasse dehors. Il fait nuit tôt, il pleut, il mouille (c’est la fête à la grenouilleuh).

Pourquoi sortir quand il fait moche et qu’on est si bien au chaud ?

Ou encore…

Vous êtes fatigués. La goutte au nez, les courbatures. Vous êtes même un peu malade. La journée de travail est finie, le canapé vous appelle. Et demain, se lever tôt alors qu’on a besoin de se reposer ? Pff.

Pourquoi se bouger quand on n’est pas en forme ?

Il y en a un qui ne se pose pas la question. Votre coach personnel. Celui qui doit sortir par tous les temps, et qu’importe votre humeur, votre santé, votre énergie.

Votre chien !

Le chien et ses besoins

L’enthousiasme du débutant

Insérer ici un jeu de mot pointu entre les besoins fondamentaux du chien et faire ses besoins.

Quand vous avez pris votre chien, vous le saviez : il allait falloir lui consacrer du temps. Un temps incompressible. Car on ne peut pas faire des réserves de balade, on ne peut pas accumuler des heures de promenade dominicale pour ensuite les diffuser toute la semaine.

Un chien doit sortir faire ses besoins trois fois par jour (au minimum… Bien sûr, lui est partant pour sortir plus souvent !) et doit bénéficier de bien 45 minutes de jeux, défoulades et exercices en tout genre.

(Ces temps indiqués dépendent aussi des races de chiens : il s’agit vraiment d’un minimum syndical !)

A votre rythme, vous avez pris de nouvelles habitudes de vie : se lever plus tôt le matin pour sortir Médor. Investir dans des bottes de pluie et un bon coupe-vent, moche certes, mais si confortable. Repérer les coins où vous pouvez lâcher le chien. Mettre en place des apprentissages : lancer de balles, canisite, marche en laisse, rappel, noooon ne mange pas ça ! et bien d’autres. Combien de kilomètres faites-vous avec votre chien chaque semaine ? Ceux qui jouent à Pokemon Go, mais ce sont des petits joueurs à côté de vous !

La fatigue de la routine

Mais voilà, si au départ, vous étiez aux petits soins avec votre chien, que vous faisiez attention à sortir souvent, à lui procurer les temps de détente nécessaire… Peut-être en avez-vous marre certaines fois. Et que ceux qui me disent : ah non, pas du tout, moi j’adore sortir Rex quand il fait -15°C et qu’il y a du verglas, d’ailleurs, mon moment préféré, c’est quand je dois lui laver les pattes parce qu’on a marché dans du sel et qu’ensuite je passe 20 minutes à laver la baignoire et le sol parce qu’on dirait que je vis dans un squat de punk à chien rien qu’à l’odeur…

Vous mentez, on vous voit.

(Et si vous ne mentez pas… Chapeau bas !)

Il arrive à TOUS les maîtres d’en avoir marre, de vouloir prendre un jour off, juste de pouvoir rester au lit quand on est malade.

Et ce n’est pas grave !

 

Quand les inconvénients deviennent des avantages.

 

Tiens, est-ce que je sors le chien aujourd’hui ? N’est pas une question ! 

Or, les problèmes de motivation viennent quand on se questionne. C’est bien connu : c’est le premier pas qui coûte. Prendre la décision. C’est lancer l’action qui pose problème, une fois qu’on est dedans, ça va mieux.

Parce que c’est la négociation avec soi-même qui est fatigante :

Oui, mais en fait,je pourrais plutôt faire comme ci / comme cela… Je pourrais le faire après le repas du soir… On repousse l’inévitable ! Et on culpabilise de ne pas avoir faire les choses bien ensuite.

Or, le chien ne pense pas à faire au mieux, à négocier. Il accepte beaucoup plus facilement les choses. Un maître stoïque ! A nous de nous inspirer de cette attitude : ne pas négocier, mais faire.

 

chien coach
Des chiens heureux = un maître heureux.

Le coaching

Un coach… exigeant

Un coach n’est pas là pour nous faire plaisir. Il est là pour nous pousser hors de la zone de confort quand on n’y arrive pas tout seul. Mais il sait aussi récompenser l’effort.

Vous avez déjà joué avec votre chien ?

Question rhétorique. Evidemment que vous avez déjà joué avec votre chien. Enfin j’espère… Si ce n’est pas le cas, arrêtez de lire cet article, prenez une balle et sortez avec votre chien tout de suite !

Mais qui sait nous récompenser !

Vous avez déjà senti toute la joie, l’envie de jeu que vous envoie le chien ? Le plaisir qu’on a à le regarder courir comme un fou ? Ce sont nos neurones miroirs qui nous font ça.

Hein, des neurones miroirs ? Mais, on n’est pas dans un blog qui parle juste de chiens ? Ça parle neuroscience maintenant ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous ennuyer avec trop de termes scientifiques. Juste une rapide explication à la bonne franquette !

Les neurones miroirs sont des neurones (bravoooo Leïla, ça on n’aura jamais deviné !) qui nous servent à l’apprentissage et à l’empathie. En gros, quand nous voyons quelque chose, ils font croire au cerveau que nous le vivons aussi. Par exemple : le ouille qu’on prononce quand on voit quelqu’un se péter la figure, parce qu’il a sorti son chien par -15°C et qu’il n’a pas vu la plaque de verglas. C’est ce qui fait que beaucoup de gens aiment regarder le sport à la tv, et se sentent très impliqués dans le match. C’est ce qui fait qu’on baille quand quelqu’un baille. Qu’on se fait « contaminer » par les émotions des autres : joie, tristesse, colère…

Voilà pour la parenthèse scientifique !

Or, le chien est très fort pour ça : il cherche sans arrêt à communiquer avec nous. Il n’a pas la parole, mais il se débrouille bien avec le reste : expressions faciales, attitude corporelles, jeux de regards… Et le plus beau : un chien ne cogite pas, il est rapidement heureux d’un rien. Et il le communique. Il suffit d’agiter un jouet devant un chien pour déclencher une phase d’investissement et de joie ! Pas pour rien que le chien est très présent dans la médiation animale...

 

Des efforts récompensés

 

Le chien ne transmet que du positif. Même si la marche en laisse peut poser des problèmes, ou le rappel… Ce sont des choses sur lesquelles on peut travailler et avoir des résultats rapidement.

Le chien ne vous déprime pas, ne vous juge pas… Mais vous récompensera par de formidables vagues d’énergie, si vous savez comment les déclencher et les recevoir :

En vous bougeant plus, pour donner à votre chien les sorties qui sont indispensables à son bien-être, vous vous donnez à vous aussi des bols d’air salvateurs, vous vous empêchez de végéter ! Surtout lorsque vous croyez ne pas en avoir la force. Vous vous dépassez à chaque fois un peu plus !

-En déplaçant le curseur sur votre chien plutôt que sur vous-même. Il est plus facile de prendre soin d’un petit animal que de soi-même. On le voit de l’extérieur, on veut qu’il aille bien… On est heureux lorsqu’on sait qu’on a bien agi pour lui. On a rempli un rôle de protecteur. 

Il faut profiter de ces opportunités pour se recharger. Prévoir un jeu ou un parcours différent pour sortir de la routine. Se récompenser lorsqu’on est sorti et que c’était particulièrement dur. Et si sortir marcher longtemps devient difficile… mettez Pokemon Go en route et voyez en fin de semaine les kilomètres parcourus, les œufs éclôts, les bonbons récoltés ! (Moi, ça m’aide des fois, surtout quand je suis en ville…Non, je ne suis pas sponsorisée par Niantic.)

En quelques lignes

Le chien peut nous apporter autant qu’on lui apporte : les contraintes deviennent des moments où on est obligé de mettre « en pause » le reste pour prendre le temps… Le temps de sortir, de respirer, de lever la tête du guidon. De se dépasser aussi, si on veut courir avec son chien, de pratiquer la pleine conscience en forêt (pourquoi pas ?) ou juste de sortir de la maison pour rien, pour le plaisir de faire « rien ». Mais le faire avec beaucoup d’application !

J’espère que cet article vous aura aidé à sortir par tous les temps. Prenez soin de vous, prenez soin de vos chiens… Et partagez vos astuces de motivation ! Si cet article vous a donné un peu d’énergie ou vous a fait soufflé du nez, partagez-le !

 

chien coach
Allez, tu peux la monter, cette pente ! C’est pas grave si tu as les pieds gelés et que l’air décape ton visage !

 

2 réponses

  1. Très bon article,ça donne envie de bien faire,oui je l’avoue j’ai un chien, et parfois je le laisse aller au jardin ,pour ne pas le sortir,car j’ai la flemme.Moi aussi je devrais marcher,car j’ai pas mal de pathologie,en autres l’obésité morbide…. Alors oui,je vais me donner un bon coup de pied auderriére et me bouger pour la santé de mon chien et éventuellement la mienne,merci beaucoup.

  2. Merci pour ce commentaire très touchant ! Des fois, il est plus facile de faire un effort pour quelqu’un d’autre que pour soi… J’espère que votre chien vous communiquera tout son enthousiasme pour de nouvelles sorties !

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