chiot

Elever un chiot, c’est tout un art ! Les premiers jours sont les plus excitants, on découvre son chiot, on crée du lien… On apprend à adapter son quotidien, chacun prend ses marques. Voyons ensemble les principales choses à gérer au tout début de l’arrivée de votre chien chez vous ! Si vous n’avez jamais eu de chiot, vous allez découvrir qu’il y a une multitude de petits gestes à faire ces premiers jours. Rien d’infaisable ou de particulièrement difficile, mais ne sous-estimez pas la charge de travail à accomplir ! Certaines personnes choisissent même de prendre un ou deux jours de congés juste pour ça : être présent et disponible. Car s’il est merveilleux d’accueillir un adorable chiot, c’est aussi beaucoup de travail et d’aménagements à prévoir.

Je ne parlerai pas du matériel qu’il est nécessaire de se procurer, je vous renvoie à un article dédié si la question vous intéresse !


Adoption d’un chiot : que faire les premiers jours ?

Transporter un chiot en voiture.

Je reviens rapidement sur la notion de transport (vous trouverez ici un article dédié au transport en voiture). La première des choses qu’on doit prendre en charge, c’est le transport du chiot depuis son éleveur à chez vous. Pensez que les chiots sont souvent malades en voiture. La raison principale est le stress : n’achetez pas de produits « contre le mal des transports ». Prévoyez plutôt une vieille serviette de bain pour vous protéger. Les chiots se sentent plus en sécurité au contact de l’humain plutôt que seuls : vous pouvez demander à quelqu’un de vous accompagner pour qu’une personne prenne le chiot sur ses genoux. Attention, bien sûr il est interdit et dangereux de conduire seul avec un animal en liberté dans l’habitacle. Si vous êtes seul, rien de dramatique : prévoyez une caisse de transport qui protégera votre chiot et… votre voiture.

Le harnais est une bonne solution aussi, mais il ne protège pas aussi bien. Pensez à prendre un harnais qui ne bloque pas les articulations. (Appelé aussi harnais anti traction, anti pulling, etc : porté pendant la croissance, il peut déformer les articulations et causer des dommages irréversibles sur le long terme)

chiots berger belge

La première sortie du chiot.

Les besoins

Les premières sorties sont là pour satisfaire une chose : les besoins (les pipis, les cacas…). On ne commence pas la sociabilisation tout de suite ! Il faut d’abord pour cela que le chiot soit déjà en confiance avec vous et à l’aise avec son nouveau chez lui. Il arrive que des chiots soient anxieux à l’idée de sortir. Cela peut venir du fait que le chiot n’était pas habitué à sortir quand il était chez l’éleveur, et que sa première sortie était aussi le moment de la séparation d’avec sa mère et ses frères et sœurs. Des fois ça peut aussi être lié à une crainte de l’extérieur et de toutes les nouvelles sollicitations (bruits, odeurs… éventuellement le vent, la pluie, le froid peuvent le rebuter au début). Et pourtant, un chiot doit faire très régulièrement ses besoins (on conseille souvent de proposer au chiot de faire ses besoins avant et après chaque activité : jeu, nourrissage, quand il se réveille…).

Comment procéder ?

On commence par la sécurité : sortez votre chiot avec un collier qui ne s’ouvre pas facilement ou un harnais. Tenez toujours en laisse, même si vous devrez peut-être porter votre chiot jusqu’au lieu d’aisance. Les choses peuvent aller très vite…

Portez votre chiot si c’est trop difficile pour lui de sortir : pour le moment, le but est qu’il fasse ses besoins dehors. Apprendre à vous suivre, à respecter la laisse, à apprécier sortir… viendront plus tard.

Portez-le également dans les escaliers, même s’il a l’air de s’en sortir tout seul. Non pas pour prévenir d’éventuelles chutes, mais pour ménager son bassin qui n’est pas encore « fini » à deux mois.

Lieu d’aisance

Évitez les canisites et les lieux sales. Votre chiot n’est pas encore à jour de ses vaccins et est particulièrement sensible aux maladies et parasites. Proposez-lui dès le départ ce qui vous semble être le plus adapté : le mettre au bas d’un trottoir, sur l’herbe, près d’un arbre… Là encore, l’important est surtout que le chiot apprenne où il peut se soulager et où il ne peut pas. Sachant qu’un chiot n’est pas en capacité de se retenir. On félicite quand il fait dehors, on ignore quand il fait dedans.

Et les litières pour chien ?

Je déconseille cette technique (de même que celle de mettre du papier journal et d’apprendre au chiot à faire ses besoins dessus). Car vous au final, ce que le chiot apprend, c’est qu’il peut faire en intérieur. Ce qui est l’opposé de ce qu’on cherche à lui apprendre.

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chiots bergers belges de 7 semaines à la découverte du monde

Un mot sur la propreté du chiot

C’est un aspect qui peut rapidement pourrir la vie des personnes qui prennent un chiot pour la première fois (ou qui ont oublié ou idéalisé). Le chiot n’est pas propre, il ne faut pas rêver ! La propreté s’acquiert avec de la patience.

Pour bien vivre cette période, il est important de :

Bien se préparer

En aménageant le lieu de vie du chiot, pour réduire les zones « à risques ». Vous pouvez investir dans un parc à chiot ou des barrières pour que le chiot ne puisse pas se soulager n’importe où sans que vous ne le remarquiez. Dans une pièce au sol facile d’entretien de préférence, mais vous pouvez aussi investir dans un tapis industriel ou un lé de lino pour protéger un parquet. Prévoyez un kit à portée de main (très utile aussi pour la voiture) : essuie-tout, produit nettoyant non dangereux (vinaigre blanc ou savon noir), sacs à crottes ou gants de ménage pour ramasser (même en intérieur c’est pratique ces petites choses), sac poubelle…

Etre observateur

Vous verrez, vous prendrez très vite l’habitude d’observer votre chiot pour « deviner » quand il aura besoin de sortir. Dans le doute, sortez-le de toutes façons. N’ayez pas peur de trop sortir. Tant pis s’il ne fait pas tout de suite et surtout…

Soyez patient

Récompensez les réussites, ignorez les échecs. Le stress empire les choses pour le chiot et donc pour vous. Acceptez que votre chiot aille à son rythme. Aménagez autant que vous le pouvez son environnement pour que le nettoyage ne soit pas trop une corvée. Comme pour un bébé dont on accepte de changer régulièrement la couche jusqu’à ce qu’il soit assez « grand », ne réfléchissez pas trop, ne remettez pas tout en question à chaque oubli.

Première nuit

Attendez-vous à des pleurs les premières nuits. Et à des « accidents », le chiot n’étant pas capable de se retenir plusieurs heures.

Pour le cas des besoins, je vous renvoie au paragraphe précédent : mieux vaut se préparer et s’y attendre plutôt que d’être déçu ou surpris au petit matin. Vous n’êtes d’ailleurs pas obligé de veiller tard et de vous lever aux aurores pour essayer de limiter la casse. Bien sûr, ça peut aider, je ne dis pas le contraire. Mais, à moins d’accepter de se lever toutes les deux-trois heures… il y aura des pipis et des cacas. C’est comme ça.

Pour les pleurs, il y a plusieurs écoles, et vous devrez choisir en fonction de votre vision éducative.

Pourquoi le chiot pleure-t-il ?

C’est la première nuit que le chiot passe seul. En fait, ce n’est pas la nuit qui lui fait peur, c’est juste la solitude. Il n’en a pas l’habitude et il doit apprendre qu’il doit être seul, quelques fois, quelques heures, et que ce n’est pas grave.

Certaines écoles vont vous dire qu’il faut absolument laisser le chiot pleurer, d’autres qu’il ne faut surtout pas. Je préfère rester pragmatique et chercher l’équilibre entre le bien être du chien et celui de l’humain. Voyons ça.

Où faire dormir mon chiot la première nuit ?

Je vous conseillerai de répondre juste à cette question, pour vous-même :

Où est-ce que je souhaite que mon chien dorme ?

La meilleure place où laisser son chien dormir est une pièce où vous êtes souvent présent, où sa présence est souhaitée et non gênante. Donc, la pièce à vivre est idéale : un panier dans un coin, pas dans un passage, pour qu’il soit tranquille et pas au carrefour de tout ce qu’il se passe.

Votre chiot doit dormir tout de suite là où vous souhaitez qu’il dorme adulte. Parce que justement, votre maison est un lieu sûr, vous n’avez pas besoin de « protéger » votre chiot en le faisant dormir près de vous. Si vous l’installez dans votre lit, il sera très compliqué de lui faire comprendre par la suite qu’il ne pourra plus dormir dedans.

Personnellement, je déconseille de faire dormir un chien dans le lit, mais vous pouvez penser autrement, il n’y a pas de vérité générale et ce n’est pas non plus dramatique. Toutefois, éducativement parlant, je le déconseille.

Rappel sur le sommeil du chiot et du chien adulte

Si on retrouve beaucoup ce conseil de faire dormir le chien dans la pièce à vivre, c’est pour deux raisons :

-cela permet au chien d’être à nos côtés quand on est là, de se sentir inclus au foyer sans être non plus omniprésent (par exemple, on lui interdit certaines pièces comme la cuisine, la salle de bain, les chambres), ce qui est important pour son équilibre. (Il n’est pas ainsi obligé de tout surveiller, de patrouiller partout e de suivre en permanence les humains.)

-cela respecte mieux les rythmes de sommeil du chien : le chien a un sommeil polyphasique, ce qui veut dire qu’il dort en plusieurs fois pendant la journée et la nuit. Il ne fait pas une grosse nuit et de petites siestes, c’est tout son sommeil qui est fait de longues siestes. Un chien adulte dort 15 heures par jour en moyenne, un chiot bien plus.

Avoir un seul lieu de couchage, accessible à volonté, aide le chien à bien gérer le sommeil sans dépendre des moments où on le laisserai accéder à une chambre. Les chiens aiment aussi sentir qu’on n’est pas loin, c’est donc important pour eux de pouvoir être près de nous mais aussi d’apprendre à se détacher, d’être relax même sans notre contact direct.

chiot tervueren

Que faire quand mon chiot pleure la nuit ?

Il ne sert à rien de retourner voir votre chiot toutes les cinq minutes : laissez-le se calmer tout seul. Cela peut paraître un peu dur, mais si vous vous levez pour le voir, cela ne changera rien et il recommencera à chouiner dès que vous quitterez la pièce.

Néanmoins, vous pouvez le rassurer en lui laissant un objet qui fera office de substitut : une sorte de doudou. Pour préparer un bon doudou, prenez une peluche pour chien (c’est-à-dire une peluche suffisamment résistante pour qu’il ne puisse pas la déchiqueter et s’étouffer avec !), une neuve de préférence, et donnez-lui votre odeur (en dormant avec par exemple).

Vous pouvez aussi apporter une peluche chez l’éleveur avant le sevrage : il aura le temps de donner la peluche aux chiots, de la faire s’imprégner de l’odeur de tout le monde… Et vous récupérez la peluche le même jour que celui où vous cherchez votre chiot.

Certaines personnes choisissent de placer le panier du chiot dans la chambre les premières nuits. Cela a ses avantages et inconvénients. Au niveau avantage, cela permet une transition plus en douceur. Mais le chiot peut aussi s’y habituer très vite et mettre le panier hors de la chambre peut devenir plus compliqué par la suite, les habitudes étant prises. Autre inconvénient : la propreté. Là, les accidents vont vous réveiller et c’est parfois difficile de rester bienveillant quand ça arrive plusieurs fois par nuit pendant plusieurs nuits. Pour toutes ces raisons, je préfère conseiller de laisser le chiot de son côté la nuit, même s’il pleure.

Socialiser le chiot

Pas trop vite !

La sociabilisation, ça… viendra plus tard ! Les premiers jours, nul besoin de lui faire découvrir le monde dans sa globalité et rencontrer tous vos amis, l’entierté de votre famille et la liste exhaustive des chiens du quartier.

Ce qui prime, pour le moment, c’est de construire avec lui une relation de confiance. Il a déjà suffisamment de nouvelles informations à gérer, il ne faut pas précipiter les choses. Pas de sociabilisation les premiers jours de son arrivée.

On évite donc de trop le déboussoler en lui présentant uniquement les membres du foyer et on s’arrange pour que ces contacts soient les plus agréables possible.

Puis, quand il a acquis ses repères, on l’emmène à la découverte du reste du monde !

rencontre paisible entre chiots et chat
Rencontre paisible entre chiots et chat

Rencontre avec un autre chien

Si vous avez déjà un chien adulte, la rencontre devrait bien se passer (si l’adulte est bien équilibré). Les chiots sont généralement bien tolérés, mais il peut y avoir des frictions car l’adulte peut se sentir « envahi ». A surveiller donc. Vous saurez tout de suite si le courant passe ou non. Pour limiter la friction, vous pouvez présenter le chiot en le tenant dans vos bras, en dehors de la maison. Une fois la première rencontre « validée », installez le coin du chiot à l’écart du coin adulte : pas trop loin non plus, juste ce qu’il faut pour que le chiot ne « remplace » pas l’espace de l’adulte. Certains adultes vont être très protecteurs et même inviter le chiot dans leur panier, d’autres vont interdire l’accès de leur espace. C’est naturel et normal et il ne faut pas forcer (dans un sens comme dans l’autre). Les conflits arrivent quand on essaye de trop imposer une entente ou un détachement. L’idéal est d’accompagner dans le sens naturel (en limitant d’éventuels excès).

Avec un autre jeune

Entre chiots, l’entente est quasiment garantie. Mais attention, la nature n’est pas tendre : il faudra veiller à ce que l’un ne tyrannise pas l’autre. Cela signifie intervenir pour que chacun puisse boire, manger, dormir quand il en a besoin.

Rencontre avec le chat

Ne forcez pas la rencontre. Permettez au chat d’avoir des refuges en hauteur et des pièces inaccessibles au chiot afin qu’il puisse se détendre, l’observer et l’aborder quand il sera prêt. Un chat peut être dangereux s’il se sent acculé et faire de vrais dégâts. A moins que votre chat ne soit particulièrement agressif, il ne devrait pas attaquer votre chiot sans raison. L’inverse est vrai également : un chiot va naturellement aller voir les choses qui l’intéresse, chat compris. Il faut observer les premières rencontres pour s’assurer que le chiot comprenne rapidement les limites de ce que votre chat tolère ou non, et accompagner la relation. Comme dit plus haut, accompagnez la tendance naturelle avec bienveillance, ne forcez pas. Avec le temps, chacun trouvera sa place.

chiot et chat
faire connaissance dans un lieu où tout le monde est à l’aise

Rencontre avec le furet

Le furet intéresse le chiot au même titre que le chat. Comme le furet ne peut pas sauter en hauteur, il faut faire plus attention encore. Selon le caractère du furet (évidemment – je dis beaucoup d’évidences mais c’est pédagogique il paraît), prenez le chiot dans les bras et laissez le furet venir le renifler, lui tourner autour, etc. Observez bien le chiot et laissez-le interagir avec lui. Un jeune chiot ne va pas pouvoir blesser un furet (peu de force, dents de lait…) mais soyez vigilant. Par rapport au chat qui gère un peu seul son moment où il se sentira prêt et qui ne va pas se « suicider » sur le chiot, regardez bien que le chiot et le furet soient sur la même longueur d’ondes les premières rencontres. Ne les laissez pas seuls tant que vous n’êtes pas certains de l’entente.

Rencontre avec de petits animaux

Si vous avez des lapins, des chinchillas, des cochons d’inde, des rats, des oiseaux, des octodons ou autres… ce sont des proies potentielles. Ça ne veut pas dire que l’entente est impossible, surtout si vous présentez ces animaux à votre chiot très jeune. Mais ces animaux sont fragiles, et les chiots peuvent être brutaux. Ne laissez pas de cage accessible au chiot qui pourrait harceler vos petits compagnons.

Rencontre avec les enfants

Expliquez bien à vos enfants que le chiot n’est pas un jouet : il faut notamment respecter ses nombreux temps de sommeil, ne pas jouer jusqu’à l’épuisement (pas plus de quinze minutes à la fois au début !), ne pas le faire sauter, bref, ne pas trop le solliciter. Mais il est bon aussi de laisser les enfants le manipuler : c’est parfait pour apprendre au chien à se faire tripoter de partout et à devenir un chien adulte tolérant. Cela doit se faire toutes proportions gardées et il ne faut pas que le chiot soit martyrisé bien sûr !

La visite chez le vétérinaire

Une des choses importantes à faire dans les premiers jours où vous avez votre chiot, c’est la visite chez le vétérinaire. Il va vérifier que votre chiot est en bonne santé, vous prescrire les vermifuges adaptés, checker la puce électronique pour être sûr de l’identité de votre chiot, vérifier les vaccins et planifier les prochaines vaccinations. Cette visite doit être faite le plus tôt possible.

La puce

L’identification, c’est obligatoire et c’est à la charge du cédant ! C’est illégal de céder un chiot, un chaton, un furet sans identification. Même à titre gratuit. Cette règle s’applique à tous, éleveurs amateurs ou professionnels, associations ou particuliers. Les personnes qui vous proposent un prix avec et un prix sans identification, ce sont des personnes qui essaient de passer sous les radars. Ce n’est pas forcément gage de sérieux… L’identification sert à protéger l’animal et aussi à connaître la population canine (et féline et furette :)).

Les vermifuges

Les vermifuges sont très important pour la bonne croissance et bonne santé du chiot. Votre éleveur a dû vermifuger les petits lorsqu’ils avaient un mois, mais il est important de vermifuger tous les mois. Les vers peuvent tuer votre chiot, prenez le sujet au sérieux. Le vétérinaire vous guidera pour choisir le vermifuge, mais sachez qu’ils sont en vente libre, à des prix souvent plus avantageux sur le net. Vérifiez bien que le vermifuge est de qualité et pesez votre chiot car sous doser le traitement le rend totalement inefficace. Il est important de changer de marque régulièrement pour éviter des résistances. Certaines marques, comme le bravecto, sont sujettes à débats et déconseillées selon les races de chien.

Oui, les vers du chien sont les mêmes que les nôtres ! (Les nématodes et cestodes : vers ronds et vers plats) Et oui, ils peuvent passer du chien à l’humain et de l’humain au chien. Vous pouvez trouver des vermifuges pour vous même et surtout vos enfants, en pharmacie. Il est très facile de se faire infecter, et il n’y a pas de honte à se vermifuger soi-même de temps en temps.

Les vaccins

Aucun vaccin n’est obligatoire en France, mais ils sont importants dans les premières années de vie du chiot. Je vous conseille fortement de le faire vacciner, au moins jusqu’à ses deux ans. Ensuite, soit votre chien ne voyage pas, ne va pas à des rassemblements canins (expo, activités, mais aussi pension) et donc vous pouvez éventuellement laisser tomber les rappels annuels. (Voyez avec votre vétérinaire !)

Soit vous avez beaucoup de contact avec d’autres chiens, vous souhaitez voyager ou vous le mettez en pension, ou tout simplement vous souhaitez être tranquille… Et il y a un rappel tous les ans à faire.

Le passeport européen

Le passeport n’est pas obligatoire. C’est un document qui permet au chien de voyager dans l’Union Européenne. C’est basiquement un carnet de vaccination avec l’identification du chien. Il coûte 10€ en moyenne (ça dépend du vétérinaire qui le revend). Vous pouvez lui en faire faire un à tout moment. Sachez que, pour certains vaccins comme la rage, il faut prévoir des rappels avant d’avoir le droit de voyager : ça ne se fait donc pas la veille du départ !

L’ICAD

L’ICAD, c’est le fichier où sont recensés tous les carnivores domestiques (chiens, chats, furets). Dès que votre chiot est identifié, il a son dossier à l’ICAD. Il est gratuit de faire des modifications (changement de propriétaire, d’adresse, décès…) et donc : faites-les ! Grâce à ce fichier, on peut amener n’importe quel animal pucé chez un vétérinaire et il retrouve son propriétaire en deux minutes.

C’est aussi grâce à ce fichier que les vaccins contre la rage ne sont pas obligatoire par exemple ! Car on part du principe que, si les cas de rage réapparaissent (aujourd’hui il y a des « réserves » de rage chez des renards ou des chauve-souris, mais pas chez les animaux domestiques), on pourra rapidement contacter les détenteurs de carnivores et faire des campagnes ciblées de vaccination par région.


En résumé

Les premiers jours sont riches en émotions, découvertes et habitudes nouvelles. Pour que tout se passe bien, respectez les rythmes du chiot : laissez-le dormir quand il dort, apprenez-lui à être seul tranquillement, n’allez pas trop vite pour lui apprendre trop de choses ou lui faire rencontrer trop de gens… C’est un temps presque intime, où vous faîtes connaissance, où le lien se noue. Le moment de débuter sociabilisation et éducation arrivera assez vite ! Mettez en place vos rituels et n’oubliez pas la première visite chez le vétérinaire.

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