L’avantage, ou l’inconvénient ? quand on a un chien, c’est qu’on doit le sortir. Tous les jours, et même plusieurs fois par jour. Qu’il fasse beau. Moche. Qu’on soit motivé ou qu’on ait la crève.
(Cet article est composé de deux parties, la suite se trouve par là, sur le blog Courir un Trail)
Alors, comme de toutes façons y’a pas le choix, y’a pas de questions à se poser, disons que c’est un avantage.
Ben oui, au moins on fait nos 30 minutes de manger moins bouger plus gouvernementales.
Et si on allait plus loin ?
Si ce moment obligé devenait un moment où on tenterait une activité sportive bête comme tout, qui ne coûte rien et qui, paraît-il, rend vite accro ? J’ai nommé la course à pied !
Alors, tout de suite, les grands mots… Sport, course,…
Mais, avoir un chien, c’est déjà faire du sport ! Lancer la balle ou le frisbee 1 million de fois, ça muscle ça, madame ! Même, marcher des kilomètres sous la pluie, le vent, la tempête de neige, c’est peut-être pas physique ?
Vous êtes déjà un athlète en fait ! Trop facile de se mettre à trottiner avec son chien !
Attendez… Pourquoi je ferais ça ?
Et bien, parce que ça apporte plein d’avantages !
D’abord, les chiens adorent quand on joue avec eux. Ils adorent quand on courre avec eux, ils deviennent de vrais coachs ! Si je m’arrête, Anakin revient vers moi et fait de grands bonds pour m’inviter à repartir.
Du coup, on les fatigue mieux, et ils sont tout contents.
Ensuite, ça permet de développer de nouveaux points d’éducation : le fait de rester focalisé sur le rythme du maître, le fait de rester dans un périmètre (ne pas courir 30 mètres devant…) ou encore, à travers le canicross (le chien tracte en partie le coureur à l’aide d’un matériel adapté), de carrément adopter une nouvelle discipline.
Mais, euh, j’en suis capable ? Parce que je ne fais pas de sport moi !
Mais tout à fait ! Bien sûr, il faut y aller progressivement. Courir un peu, reprendre la marche, recommencer dès qu’on a repris notre respiration… Ce qu’on appelle en langage barbare le fractionné. Les plus organisés auront leur chrono pour faire ça dans les règles. Comme pour l’éducation canine, l’important c’est toujours l’observation, et faire des séances petites mais fréquentes. Alors observez-vous, et tentez un peu chaque jour !
Et mon chien ? Parce que c’est une grosse pantoufle lui aussi…
Alors, ça lui fera du bien aussi ! Comme vous allez commencer tranquillement, lui aussi se musclera doucement. Sauf si vous voulez accomplir de hauts exploits, votre chien est parfaitement capable de vous suivre (sauf grand âge ou maladie bien sûr). Veillez juste à ce que l’alimentation suive : augmentez les doses ou prenez des croquettes plus énergétiques si besoin.
Mais du coup, de quoi vais-je avoir besoin ?
Juste de motivation ! Pour le matériel, pas besoin d’investir au début. En fait, vous devez vous lancer.
Mais si vous aimez voir en grand, vous pouvez tenter le canicross : c’est une discipline sportive qui allie un chien et son maître dans la course. Le premier tracte le deuxième : vous aurez besoin d’un bon harnais pour votre chien et d’une laisse (on parle de ligne de trait) à élastique pour éviter les à-coups. Ensuite, en option, il existe des harnais pour le coureur.
Personnellement, comme je pratique en amateur, j’ai préféré bricoler une ceinture moi-même. Le vrai poste à ne pas bricoler est le harnais du chien qui doit être prévu spécifiquement pour la traction.
Bon, ben, je mets mes baskets et je tente !
Super ! Et si tu veux en savoir plus sur la course autrement, je t’invite à jeter un œil par là. Tu peux aussi lire la deuxième partie de cet article, j’y aborde le sujet plus en profondeur, du point de vue du coureur.
Chouette article comme de coutume, instructif et plaisant à lire, bravo et on attend le prochain avec impatience !
Merci ! Es-tu allée lire la suite chez Courir Un Trail ?